L'élection générale élective à la fédération gabonaise de boxe prévue le 22 Avril prochain a enregistré à ce jour qu'une seule candidature celle de Bonaventure Nzigou Manfoumbi. Selon certaines personnes cet homme politique a tout les atouts pour passer à la tête de la fédération pour l'avoir déjà dirigé il y a 19 ans.

Ainsi la date du 22 Avril qui marque le jour de l'élection intervient après des multiples turpitudes autour de cette fédération qui ne reconnaît pas le président actuel Olivier Moussavou. De ce fait la confédération africaine de boxe a donc procédé à la création d’un comité ad-hoc, celui-ci aura pour mission, de tenir cette AGE dans les règles de l’art et dans le respect des dispositions en vigueur.

Plus que motivé à ramener la boxe gabonaise au sommet  Bonaventure Nzigou Manfoumbi si rien ne s’y oppose, après la fin de la campagne le 19 avril prochain pourra prendre la tête de cette fédération.Le prétendent à la tête de la fédération Nzigou Mamfoumbi se dit prêt à relever ces défis majeurs et souhaite faire participer les athlètes aux différentes compétitions.

Selon lui, il dispose de moyens pour sa politique et aurait le soutien des ligues.

Par le passé, le noble art était la discipline sportive la plus prisée du pays et regorgeait d’un vivier important de boxeurs de qualité. Il serait désormais temps de relever cette discipline qui est  aujourd'hui à l’agonie. 

 

L'ancien bureau contesté

En mars 2022, le premier vice-président de la Fédération gabonaise de boxe (Fecaboxe) Louis- Raymond Nguema Assa avait dénoncé devant la presse les irrégularités qui ont mis fin à l’organisation de la dernière Assemblée générale élective de la Fégaboxe. Louis-Raymond Nguema Assa, président intérimaire de la Fédération gabonaise de boxe (Fégaboxd) avait  alors dénoncé un certain nombre d’irrégularités observées au sein de l’instance fédéral du noble art gabonais.

En effet, sur le premier point de discussion, le vice-président avait indiqué que le bureau élu le 24 avril 2021 ne saurait être reconnu comme tel, et pour cause, la violation quasi flagrante des dispositions des articles 36.2 pour le délai des dépôts de candidatures et 62, s’agissant de la procédure de dépôt de ces dernières.

Une assemblée générale avait été prévu 6 mois plus tard afin de permettre à la Fédération gabonaise de boxe d’être aux normes imposées par la fédération mère.Ce délais est arrivé à terme.

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